Il était une fois un chien qui vivait dans une cabane près de la maison d’un fermier. En été il y faisait chaud et en hiver il y faisait froid. Une fois par jour on donnait à manger au chien. Pas suffisament pour être satisfait mais il ne ressentait pas la famine. Parfois on lui jettait encore des restes ou un bout de pain et même un os. Une telle situation était une fête pour le chien. Mais malheureusement elle n’arrivait pas souvent...
Aboyer était la seule chose que l’on demandait au chien. Aboyer quand quelqu’un entrait à la cour. Aboyer quand un des animaux allait là où c’était interdit. Aboyer sur ceux qui étaient derrière le portail pour montrer au fermier une fidelité particulière. Parfois le fermier a pu battre le chien quand il n’abboyait pas ou à l’inverse quand il aboyait trop ou pas au moment souhaité. Le chien a aboyait plus quand il voyait des chiens derrière le portail. Ils n’avaient pas de propriétaire. Ils courraient où ils voulaient et quand ils voulaient. Ils mangaient ce qu’ils voulaient et la quantité qu’ils voulaient. Ils faisaient ce qu’ils voulaient. Tout cela était inconnu pour le chien mais il en était envieux...
Une chose l’empêchait d’être libre comme les autres chiens. C’était quelque chose qu’il n’aimait pas, qu’il détestait même. C’était sa chaîne . Combien de fois le chien essayait de se libérer de sa chaîne ; en vain. Quand le fermier a remarqué les efforts du chien il le battait. C’est pour cela le chien détestait le plus sa chaîne , mais il ne pouvait rien faire.
Mais avec le temps, tout change....
Un jour le fermier est mort et un nouveau fermier est arrivé. Il a dit au chien : » Pauvre chien, je ne veux pas te contraindre. Va où tu veux et fais ce que tu veux ». Après il a libéré le chien, a ouvert le portail et a fait partir le chien.
Ô liberté ! Tout ce que le chien détestait restait derrière lui. Au chien est apparu le monde de ses rêves. Il était tellement surpris qu’il ne savait pas quoi faire. Tout ce qui était inaccessible jusqu’à présent était devenu immédiatement la réalité. Incroyable !!!
Magnifique ! Coup sur coup le chien regardait derrière lui et observait tout. Mais uniquement pendant un moment. Après les pattes elles- mêmes ont commencé à le porter. Le chien courrait, courrait et courrait. Plus loin et plus loin pour ne pas voir , ne pas entendre, pour oublier tout simplement.
La famine l’a réveillé. Il a eu très faim. Après avoir ouvert les yeux il n‘a pas pu comprendre toute de suite où il était et ce qui s’était passé. Il n’y avait ni gamelle avec de la nourriture, ni de vieille niche , ni de portail. Pas de portail !!!! Il s’est souvenu de tout. Son coeur était plein de joie. Ô liberté ! Il a commencé à sauter, à jouer. Mais il a eu une faim terrible. Et il ne savait pas quoi faire dans ces nouvelles conditions. Il ne savait même pas où prendre de la nourriture. Mais maintenant il avait compris qu’il devait chercher de la nourriture lui-même. Il a vu une souris. Il a commencé à la suivre. Mais elle s’est cachée dans son terrier. Le lapin s’est aussi échappé dans sa terièrre. Et un oiseau. Le chien a compris qu’il ne savait rien.
Il a remarqué du loin les autres chiens. Ils mangaient quelque chose. Il a essayé de se faufiler pour voler.... En vain. La moitié de la journée il léchait ses plaies. Aprés, il a mangé des os laissés par d’autres chiens. Ensuite il suivait d’autres chiens. Ils n’étaient t pas contents mais il n’y avait pas d’autre solution Avec le temps ils ont commencé à lui jeter les restes pour qu’il ne vole et ne chasse plus sur leur terrain.
Le chien n’as pas eu d’endroit pour se protéger du vent, de la pluie, de la froid nocturne et de la chaleur diurne. Il a trouvé une botte de blé et il a habité dedans. Il réfléchissait de plus en plus sur son passé. La niche n’était plus si vieille et la chaîne n’était plus si détestée, et le portail non plus.
Aprés, il a rencontré d’autres chiens. Il ont accepté qu’il reste avec eux. Ils ont toujours eu quelque chose de bon à manger et leurs tanière étaient confortables. Le chien n’en avait jamais en habitant dans la cabane . Et maintenant tout était possible. Mais....
Mais il fallait beaucoup apprendre pour savoir chasser et beaucoup travailler pour avoir de la nourriture tous les jours. Il fallait beaucoup apprendre pour savoir bâtir une tanière chaude et confortable. Pour ce chien tout cela était trop difficile et il n’en avait pas trop envie. Il n’était habitué ni à l’apprentissage ni au travail
Le chien s’est rappelé de la nourriture qui était si peu abondanteet qui n’était pas trop bonne, de la vieille cabane et de la chaîne . Pour les avoir il fallait peu apprendre et encore moins travailler. Aboyer seulement au moment où il le fallait. le chien se fatiguait longtemps mais il ne pouvait pas s’habituer à sa nouvelle vie. Il a decidé de retourner à sa ancienne vie.
Il est retourné là où il habitait avant et il n’a pas reconnu ce lieu. Tout avait changé. Le portail avait disparu, la cabane aussi. Mais la chaî rouillée était restée sur l’herbe. Le chien est couche sur la chaîne et il a commencé à la lêcher.....
Anatoliy Pudlo
Tłumaczenie: Anna Kula