La communauté vietnamienne est présente à Varsovie depuis des années 50. Depuis, le nombre de ressortissants vietnamiens vivants dans la capitale polonaise s'accroît progressivement. Les Vietnamiens représentent un groupe bien organisé, perçu par les Polonais en tant qu'un groupe fermé et isolé. A Varsovie, il existe un centre culturel du Vietnam, la pagode vietnamienne, la ligue de football et l'Association des femmes vietnamiennes. De temps en temps, ont lieu les elections de la Miss du Vietnam en Pologne. Ils sont également organisés les concerts de bienfaisance des artistes vietnamiens dans la Sale de Congrès, les événements récurrents qui sont adressés principalement aux Vietnamiens et aussi des rencontres avec les bouddhistes vietnamiens. Toutes ces actions et les événements plus ou moins soutiennent la culture vietnamienne et rendent possible le contact avec elle, mais seulement pour les Vietnamiens. Le Centre Culturel du Vietnam Thang Long, bien qu'il existe depuis quelques annees, il est pas vraiment disponible pour un Varsoviens. Premièrement, un Varsovien n'a aucune idée où il se trouve. Deuxièmement, comme il le trouvera, simplement personne ne le laissera pas entrer, pour voir les expositions. Troisièmement, même s'il a un ami vietnamien, qui appellera les gardiens du centre et il va le faire entrer, il y aura personne pour lui dire clairement et honnêtement que se trouve dans le centre. La Réplique Varsovienne de Pagoda sur un Poteau, un lieu de rencontre pour les bouddhistes vietnamiens, est un endroit magique sur la carte de Prague Varsovienne. Cet unique, pièce colorée de l'Asie à Varsovie est cachée derrière un mur et la porte cochere. Les habitants de Prague, vivants dans le voisinage, n'ont pas la moindre idée de ce quel trésor se trouve à côté de leur cour. Ainsi, la culture vietnamienne, à la fois traditionnelle et contemporaine, bien qu'elle soit présente à Varsovie, est invisible, dissimulée et cachée.

Des véritables ambassadeurs de la culture et de l'art vietnamien à Varsovie ne sont pas les Vietnamiens, mais les Polonais. Ce petit groupe de passionnés tente de montrer ce qui est le plus intéressant au Vietnam, en évitant le contexte politique. Les gens, qui sont liés à la Fondation de l'Art Arteria et au portail Continent Varsovie, appartiennent à ce groupe de personnes voulant montrer aux Varsoviens ce que c'est le Vietnam. Arteria a remarqué l'importance de la présence de Vietnamiens à Varsovie et depuis cinq ans organise des activités artistiques qui approchent Vietnam aux Polonais. Continent de Varsovie, en soutenant le multiculturalisme de Varsovie, n'oublie jamais la plus grande communauté étrangère dans la capitale. Wiet Nam Gra, le Festival des Films Vietnamiens "Cinéma en cinq saveurs", voyage en Asie ou le Nouvel An vietnamien au Saturator - ce sont des événements artistiques et culturels importants, qui ont été remarqués par les habitants de Varsovie, mais qui ont été faits essentiellement par les Polonais, pas par les Vietnamiens.

Pas beaucoup de Vietnamiens sont disposés à soutenir des manifestations qui soutiennent leur culture parmi les Polonais. Et les Vietnamiens qui travaillent activement dans ce qu'on appelle la «culture» on peut compter sur les doigts d'une main. Il manque à Varsovie des Vietnamiens, qui auraient un plan, une idée et un désir de promouvoir efficacement le Vietnam en Pologne. Manque de bénévoles parce qu'il n'y a rien de plus rentable que travailler dans le commerce, qu’il ne prévoit pas le respect et le soutien d'autres Vietnamiens (une valeur pour apprécier la réussite d'entre eux est défini essentiellement comme une réussite financière). La spécificité de travail avec les Vietnamiens ne correspond pas à tous.. L'ancienne génération élevée au Vietnam ne comprend pas les mécanismes et les idées dans l'art contemporaine d'animation culturelle. Par conséquent, le Vietnam, qui est connu par le Varsoviens, est le Vietnam, qui est connu par les Polonais, qui l'ont vu. Et nous savons que l'histoire est médiatisée à la réalité, et non chaque voyageur est en mesure de comprendre ce qu'il est en témoin.

On ne trouve pas de solution qui aiderait les Vietnamiens à s'engager aux activités visant à promouvoir leur culture. Nés et élevés en Pologne, les Vietnamiens perdent leur contact avec la patrie de leurs parents. Les jeunes qui maintiennent encore cette relation, il est difficile de dire, s'ils sont déjà fatigués par les questions sur le Vietnam, ou juste s'ils ont honte de leur pays, ou s'ils ne savent pas comment en parler. Les idées de Polonais épuisent lentement - il n'y a plus de bons films vietnamiens, qu'on pourrait montrer, un théâtre de marionnettes sur l'eau fait ses mini-spectacles quelque part deux fois par an, et le modèle de dragon chinois-vietnamien verse lentement. La brise fraîche on a senti, lorsqu'on a reussi d'une manière inattendue, imprévue et soudaine à promouvoir les bars vietnamiens au stade. Le charme de ce bazar, même le "petit Saigon", a inspiré les artistes et les realisateurs. Les histoires des Vietnamiens au premier plan ont apparu dans les cinémas polonais. Est-ce que la mort lente du Stade de marché "Jarmark Europa" se traduira également par l'épuisement du sujet, pour ceux qui veulent parler de Vietnamiens à Varsovie? Est-ce que les Vietnamiens vont prendre un jour le microphone de la main de l'homme blanc et ils vont commencer à parler d'eux-même? Et puis, si quelqu'un voudrait les écouter?


Texte: Đàm Vân Anh
Traduit par Kornelia Wielobób