En juin 2011 à Krakowskie Przedmieście, en face du portail de l’Université de Varsovie on a installé l’exposition « Nos Israéliens- des Juifs Polonais en Israël ». Sur les affiches on a présenté les portraits de 20 personnes dont la vie était suspendue entre la Pologne et l’Israël. C’est pour la première fois qu’on a présenté d’une manière si significative les racines polonaises des personnes les plus connues liées aux politiques, art, science et littérature. Sur l’exposition organisée par le Conseil National des Archives en coopération avec l’Ambassade d’Israël on pourrait trouver les photographies de Dawid Ben Gurion-premier Ministre d’Israël né et élevé à Płońsk, Menachem Begin-absolvent de droit à l’Université de Varsovie dont la carrière en poltitique israélienne se mêlait avec les accusations contre le racime et le nationalisme agressif juif, Chavy Alberstein née à Szczecin, la vedette de la musique israélienne folk dont la carrière s’est épanuise dès présentations pour les Forces de Sécurités israéliennes jusqu’aux chansons de protestation, Dorit Beinisch – présidente de la Cour Suprême, fille des immigrés polonais. Les personnes chargées de la présentation de l’exposition on ajouté encore à cette liste les écrivains connus en Pologne comme Amos Oza et Edgar Keret (selon qui la Pologne et le seul pays où ses oeuvres sont compris et appreciées), l’activiste de l’Association Pologne- Israël, l’auteur des livres et traductrice Miriam Akavia et égalements les insurgés du ghetto Icchak « Antek » Cukierman et Cywia Lubetkin les fondteurs du kibboutz de Combattants du Ghetto et des personnes plus connues en Israël qu’à Varsovie.
Il faut souligner qu’il s’agit d’un groupe très différencié et illustrant nettement la variété de la société juive avant la Seconde Guerre Mondiale.
Les raisons pour lesquelles ces personnes ont du quitter la Pologne ne sont pas non plus claires. La moitié d’entres elles est partie déja au XXème siècle. C’est l’exemple de Ben Gurion qui est parti pour réaliser le projet de la construction de l’Etat Juif sur les terrains étant la collonie anglaise. Dans les années 20 et 30 un groupe a joint les sionistes travaillant en Palestine. C’était un groupe convaincu, d’un côté, de la nécessité de la création de l’Etat Juif dans l’époque où l’appartenance à un pays indiquait l’identité nationale, de l’autre côté, ces gens étaient marqués de l’exclusion à cause de leurs origines. On interdisait par exemple l’accès aux universités aux Juifs. La plupart des gens qui sont devenus les héros de cette exposition sont partis de la Pologne après la Seconde Guerre Mondiale , vicitimes du racisme ne pouvaient nt pas trouver ici sa place. Cette immigration d’après-guerre était composée surtout des juifs assimilés, ancrés dans la langue et la culture polonaises. Ils créent jusqu’aujourdhui leurs lieux dans les villes israéliennes en étant en contact avec la Pologne et ils utilisent leur langue nationale malgré que la majorité de ces gens quittant la Pologne aient du renoncé à la langue polonaise. Ca fait plaisir de voir ces gens par les organisateurs de l’exposition comme « les notres ». Selon un potin qui est prononcé dans certains milieux, c’est la langue polonaise qui étaiet utilisée dans le parlement juifs dans les premières années de l’existence de l’Etat Juif. Cela montre encore une autre dimension du pays que cette exposition concerne indirectement.

Il s’agit de la relation entre les Juifs Européens- Ashkénaze- et ceux provenant de l’Afrique, du Proche l’Orient appelés Misraki. Dans l’Histoire de la naissance de l’Etat Israélien on parle très peu peu de ce deuxième groupe. Par contre on parle beaucoup de la discrimination de la société palestinienne. Le problème de Juifs Misraki constituant le mélange de la tradition Juive avec les influences arabes et africaines, traité comme un sous-groupe, pire, qui devait s’habituer aux coutumes imposées par les Ashkenazi. Ainsi on voit la puissance des Juifs Européens. D’un côté, on cherchait les sociétés juives dans le monde entier on les encourageant à l’immigration en Israel en faisant recours aux méthodes utilisées par les services sécrets anti-juif (l’affaire d’Esek Habisz). De l’autre côté, quant les juifs marocains, iraniens ou égiptiens arrivaient en Israel, ils étaient en bas de l’echelle sociale et pendant des années leurs accès aux postes élevés dans l’Etat était interdit ou l’acceptation de l’autre version de leur identité. Cette politique raciste constitue un élément de l’héritage de nos juifs en Israël. La fierté de « nos Juifs » si importante dans la purification des relations polaco-juives doit avoir en elle-même un grand grain d’amertume. Ainsi elle sera sincere et mûre.


Katarzyna Czerwonogóra

Traduction: Anna Kula