Le train du soir Biała Podlaska-Varsovie. Avant, un voyage fatiguant de la capitale biélorusse jusqu’en ville de Brześć à la frontière de la Biélorussie, de Brześć à Terespol- à la frontière de la Pologne et seulement après « Biała ». On ne sait pas pourquoi il y a ce changement inutile à Biała Podlaska et il n’y pas de train direct de l’après-midi pour arriver de Terespol à Varsovie. Le moyen d’y arriver est long et inconfortable mais bon marché. Des derniers moments de trajet sont restés et bientôt on sera à Varsovie Centrale. Tu descends du train et voilà on est à la capitale polonaise. Pour le moment certains quais et passages souterrains sont encore en construction mais la gare est preque préparée pour le Championnat de l’Europe de Football 2012. Tu respires un peu d’air pas trop frais mais libre. L’air qui devrait être pareil en Biélorussie mais il ne l’est pas pour le moment. La Pologne et la Biélorussie ont créé une histoire commune mais maintenant ces deux pays ont choissi deux chemins opposés. Il semble que ces deux pays se ressemblent sauf que la Pologne soit un peu à l’Est. Et ce cela qui a été très important.

On dit que la Biélorussie est au centre de l’Europe mais on parle ici toujours de sa situation géographique. En ce moment on ne peut pas dire que c’est un pays européen. Après avoir franchi la frontière biélorusse une autre Europe apparaît, l’Europe inaccessible pour la majorité des Biélorusses. Malheureusement la Biélorussie n’est pas le membre de l’Union Européenne. Pour partir, les Bielorusses doivent posséder un visa qui est cher. La situation pareille concernent les gens qui veulent arriver en Biélorussie.

Tu sors de la gare et Varsovie illuminée te salue. A nouveau tu respires le même odeur de la liberté. Les gens sont libres et indépendants. A Varsovie et en général en Pologne ils se comportent d’une autre manière. L’adhésion à l’UE en est l’une des raisons. Il n’y a presque pas de restrictions, chacun peut vivre comme il veut et être heureux. Et s’il a envie de partir pour un autre pays il peut le faire. Il n’y a aucuns obstacles car il n’y a pas de frontières entre les pays de l’UE. Grâce à cette situation chaque personne peut partir où elle veut et y rester pour un long séjour.

S’il n’y a pas d’obstacles beaucoup de touristes à Varsovie arrivent pour découvrir ses coins pittoresques. Il y a des étudiants qui partent aux échanges, des hommes d’affaires qui implantent ici leurs entreprises en coopérant avec des entreprises polonaises. C’est pour cela on peut entendre à Varsovie beaucoup de langues. Presque chaque habitant de Varsovie en connait au moins une.

Je veux rappeler qu’à cause de la guerre polaco-soviétique et de traité de Ryga en 1921 la partie occidentale de la Biélorussie s’est trouvé dans les frontières polonaises, sa partie orientale cependant est entrée en composition de l’Union Soviétique. Malgré le fait que 70 ans se sont écoulées de l’Indépendance de la Biélorussie, on peut remarquer tout le temps les différances dans la mentalité des gens de ces deux parties. Mais cela n’a eu presque pas l’influence sur le développement du pays. Je pense qu’il faudra encore attendre longtemps pour atteindre le niveau de vie polonais. Je ne parle pas ici d’autres pays européens. Autrefois, on a eu un seul pays et maintenant chaque pays a choisi un autre chemin. Les Biélorusses comme les autres Européens apprécient la liberté et sont prêts pour lutter pour leurs droits. Heureusement ils ont des voisins qui les aideront sûrement. Il reste uniquement la question : « Qui sommes-nous en vérité : les Européens ?


Nastassia Biarnatskaya

Traduction: Anna Kula