On peut retrouver des traces polonaises dans les constructions architecturales. A la charnière du XIXème et XXème siècle de jeunes architectes talentueux sont venus à Bakou en proposant leur idées aux mécènas qui parrainaient leurs projets. L’une de ces personnes était Józef Gosławskivii, qui après ses études à Saint Petersburg, est devenu l’architecte principal à Bakou. L’une de ces personnes était Józef Gosławskivii (vii), qui après ses études à Saint Petersburg, est devenu l’architecte principal à Bakou. Il a participé à la construction et à la surveillance d’une des plus grandes églises au Caucase,de la Cathédrale d’Alexandre Niewski à Bakou dont la construction a été terminée en 1898 ( la cathédrale a été entièrement dévastée en 1936). La résidence Tagijewa (viii)(actuellement Musée Nationale de l’Histoire de l’Azerbadjiainais), l’école pour filles de l’Impératrice Alexandra, (actuellement l’Académie Nationale des Sciences) et le bâtiment du conseil municipal (actuellement L’Hôtel-de-Ville) sont les monuments les plus connus où on peut reconnaître le travail de Gosławskiix (ix).

Il vaut mieux mentionner ici l’architecte talentueux Józef Płoszko (x) qui possède à son compte beaucoup de bâtiments magnifiques qui constituent le charme de la ville de Bakou. On peut lire de ses projets architecturaux dans l’article de prof. Szamil Fatułłajew-Figarow intitulé « Józef Płoszko ». Płoszko est resté dans la mémoire des habitants d’A Azerbadjian grâce à deux édifices sacrés : la Mosquée Dżuma dans la vieille ville de Szamach et l’Eglise catholique sous l’invocation de la Vierge Marie (1909). « L’église- à un nom polonais car ce sont les Polonais qui dominaient parmi des paroissiens et les fondateurs principaux étaient les membres de la famille Rylski (industriels d’origine polonaise). Płoszko, n’imitant pas l’architecture des églises polonaises édifiées dans ce style, a réussi à laisser dans le projet les traits caractéristiques du gothique polonais, n’ayant pas une splendeur particulière comme le style gothique français ou anglais mais possédant des solutions constructives pour ce style (xi). Dans les années 30 le bâtiment a été détruit par les soviétiques. L’histoire la plus récente de l’Eglise catholique concerne la période de l’indépendance de l’Azerbadjianais Le retour de la communauté catholique dans ce pays a eu lieu en 1992 (xii).

Le frère de Józef Płoszko, Adam, a été un médecin très estimé non seulement en Azerbadjian mais également dans toute la région. « Adam Płoszkó a été médecin specialiste généraliste et un grand activiste ». Le travail des médecins dans le Caucase musulman était très difficile. Les Musulmans conformément à leur tradition considéraient la maladie comme quelque chose de honteux. Il n’étaient pas trop enthousiastes de profiter de l’aide médicale. Pour eux la visite chez le médecin était le moyen de dernier recours. Quand il étaient obligés d’y aller il exigeaient d’être guéris immédiatement (xiii).

Witold Zgielnicki, ingénieur mineur-géologue très connu , pionnier dans le domaine de l’extraction du pétrole de la Mer Caspienne et créateur de la fondation pour le développement de la culture et de l’art polonais était le patient d’Adam Płoszko. « Le Nobel Polonais » que l’on appelle souvent m’a pas oublié les Azèris. Dans son testament il a accordé 50 000 roubles « (...) pour la fondation dans la ville de Bakou de l’école d’artisanat où on formera des produits en or et en argent de goût oriental (xiv). Il a demandé de faire des efforts pour « obtenir de la ville du terrain gratuit pour bâtir cette école (xv). Zgielnicki a demandé pour son maintien de dépenser chaque année dans la période de dix ans 5 milles roubles. Il a également demandé que « la ville de Bakou et le Sevice d’Industrie à Saint Petersburg coopèrent pour le financement de l’école (xvi).

L’un des Polonais qui travaillait en Azerbadjian à la charnière de XIXème et XX siècle dans le domaine du développement de la science et de l’industrie était Paweł Potocki (xvii). « Après avoir terminé ses études à Saint Petersburg en 1910 il est arrivé à Bakou ou il a travaillé sur le sèchage de la baie de Bakou pour rendre possible l’extraction de pétrole. C’etait une démarche pioniere à dimension mondiale. Malade mortellement, aveugle( il a commencé à perdre la vue en 1919), il a dirigé le projet jusqu’aux derniers moments de sa vie ( les travaux ont été terminées complètement en 1933). En réalisant son dernier souhait, il a été enterré à Bibi Ejbata, sous les champs de pétrole qu’il a créé lui même, dans le voisinage des plateformes de forage.(xviii)

On a consacré plusieurs articles à l’histoire des traces polonaises en Azerbadjian Il faut quand même s’occuper des relations Polaco-Azerbadjianaises dans les différents domaines, prendre en considération les relations contemporaines entre deux pays indépendants : la Pologne et l’Azerbadjian.

Hijran Aliyeva

Traduction: Anna Kula

(vii) www.baku.polemb.net/index.php?document=434
(viii) Gadży Zejnalabdin Tagijew (1823-1924), millioner azerbadjian, bienfaiteur.
(ix) www.baku.polemb.net/index.php?document=430
(x) www.polonia-baku.org/pl/ploszko.phtml
(xi) www.polonia-baku.org/pl/ploszko.phtml
(xii) www.catholic.az/001-2.php
(xiii) A. Chodubski, Witold Zglenicki – le Nobel polonais 1850-1904, Płock 1984, p. 93
(xiv) A. Chodubski, Witold Zglenicki – le Nobel polonais 1850-1904, Płock 1984, p.89.
(xv) CM.
(xvi) CM.
(xvii) „le 31 octobre 2010 l’Ambasador de la RP Michał Łabenda avec les représentants de Polonia et des Polonais habitant et travaillant en Azerbedjian ont déposé les fleurs et on allumé des bougies sur le tombeau d’ingénieur Paweł Potocki dans la baie Bibi-Ejbat à l’occasion des Toussains”,
www.baku.polemb.net/index.php?document=430
(xviii) CM.