Varsovie c’est un monde entier contenant tout ce qui est interessant, extraordinaire, chouette. Même des choses et des lieux qui au premier coup d’œil semblent d’être banals – après ils se révèlent exceptionnels et étranges. Il y a beaucoup de jolis endroits à Varsovie: parcs, cafés, restaurants, musées, théâtres, salles de cinéma, où on peut passer le temps agréablement, reposer, manger ou apprendre quelque chose de nouveau... Des librairies à la capitale aussi font partie de ces lieux uniques. La plupart d’elles sont des petites librairies où on peut entrer et achter simplement un livre. Mais je veux parler des autres: celles grandes, de plusieurs étages, qui sont un peu plus que de simples librairies. Il y en a une que j’aime visiter le plus.

Au début, quand je suis venu à Varsovie, je n’avais pas d’Internet à la maison et j’ai cherché de la bibliothèque pour accéder à Internet gratuitement. J’ai rencontré un ami qui avait son ordinateur porteble sur soi et il m’a conseillé d’aller avec lui à Traffic Club. Ainsi j’ai découvert ce lieu extraordinaire. Depuis ce temps-là j’y vais souvent et j’y passe beaucoup de temps. Avant, je frequentais aussi des librairies à Varsovie, mais ce n’étaient que des simples magasins où on entre pour acheter un livre, un périodique ou quelque chose comme ça et on sort, c’est tout. Mais dés que j’ai trouvé Traffic Club je savais que c’est une librairie pas come les autres.

Je me sentais bizarre. C’était un monde totalement nouveau, plein de livres, de culture, de connaissance. Il est impossible d’y venir, faire un achat et partir – dans Traffic Club on vit une autre vie.
Le personnel est gentil, discret, il fait tout afin de créer l’ambiance favorable pour que les clients se sentent à l’aise.

Ici, à côté de l’entrée, un homme assis lit le dernier numero d’une revue. À travers les verres de ses lunettes on peut remarquer de la curiosité dans ses yeux – il doit lire quelque chose de très intéressent! Là-bas, des filles chuchotent en feuillettent un nouveau magazine avec des photos des robes dernier cri. Plus loin, un jeune homme tient une livre se demandant si il doit l’acheter, si elle va l’intéresser.
C’est un lieu singulier: un temple de la connaissance et de la livre. Il y a un escalier, un escalator, un ascenseur aux parois transparentes, des fenêtres multicolores du premier jusqu’au troisième étage et, avant tout, des livres, des livres, des livres partout. La musique tranquille se répand dans l’espace. Il y a aussi un sous-sol avec des rayons: musique, films, jeux. Tout ça me fait penser d’un chateau, d’un royaume, d’un pays inconnu.

Des gens. Ils observent, cherchent, choisissent. Ils marchent, restent débout ou sont assis devant la table, dans l’escalier, certains s’allongent sur le sol. Tout le monde lit, lit, lit.

Au début j’étais surpris. Je n’ai jamais vu quelque chose comme ça.

Spécialement, j’ai pris gôut au deuxième étage où on peut trouver les étagères avec la littérature spécialisée. Il y a trois grandes tables et plusieures petites et aussi les toilettes séparées. Les gens lisent, écrivent, apprennent, travaillent. On peut accéder à Internet, il n’est pas très rapide mais gratuit. Certains sont assis devant les ordinateurs fixes mais la plupart de gens emporte ses laptops. Si les tables sont déjà occupées, ils prennent la place sur le sol ou dans l’escalier.

On entend des conversations en polonais, anglais, allemend, français, espagnol, italien, ukrainien, russe, chinois, vietnamien et en d’autres langues. Les gens de pays, couleurs et cultures différents habitent à Varsovie et chacun d’eux trouve quelque chose pour lui-même dans Traffic Club. Varsovie aux multiples cultures Ce n’est pas sans raison qu’on dit Continent Varsovie. Traffic Club appartient à ses îles innombrables.

Sur un escalier devant l’entrée au troisième étage deux jeunes hommes sont assis (peut-être qu’ils viennent de l’Afrique). À côté, deux jeunes femmes parlent silencieusement, un landau avec un bébé se trouve tout près. Le bébé commence à pleurer, il a faim certainement. La mère le prand dans se bras et elle lui donne le sein. Le bébé tète et sa mère ne se sent pas du tout gênée parmi les gens, elle continue la conversation avec sa copine. Deux amoreux sont assis contre le paroi, sur le sol. Lui tient un laptop sur ses genoux. Elle appuie sa tête sur son épaule et ils regardent quelque chose ensemble. Ça se voit que les gens se sentent bien ici, ils peuvent être eux mêmes.

Je regarde autour de moi sur le deuxiéme étage et je cherche une place libre mais il semble que toutes sont déjà occupées. J’aperçois un fauteuil libre et une prise de courant pour brancher mon ordinateur portable. Je déplace le fauteuil plus près de la prise de courant, je branche mon laptop et je m’assois content sur le fauteuil. Maintenant je peux travailler tranquillement.

Au troisième étage il se passe quelque chose. C’est une rencontre avec une personne célèbre. Là-bas, en haut, il y a un café, des tables et une grande salle avec la scène où plusieures événements se déroulent: des rencontres, des présentations.

Ça fait longtemps que j’ai Internet chez moi mais à chaque fois que je suis à centre-ville je passe à cette librairie.

Anatoliy Pudlo


Traduction: Hanna Szczęśniak