Śródmieście. Centre ville. Gare Centrale. Palais de la Culture et de la Science. Gare Śródmieście. Métro Centrum. Passage souterrain sous les rues Aleje Jerozolimskie et Marszałkowska. Les gens. Bien des gens. Ils passent, ils passent, ils passent. Devant le métro un mec bizarre avec des habits aussi bien bizarres fait de la musique avec une chaise. Quelqu’un lui donne des sous. On entend des chansons de Varsovie d’autrefois qui viennent du passage souterrain. Des vieux aux bérets rouges font de la musique et chantent des mélodies de leur jeunesse...
Et les gens passent. Il y a un homme, il y en a deux, il y des groupes. Chacun suit sa direction. Différentes personnes. Les Varsoviens et ceux qui viennent d’ailleurs. Les Polonais et les étrangers. De différentes couleurs de peau. De différentes formes des yeux. Qui parlent diverses langues. Les enfants et les adultes. Les jeunes et les vieux. Les femmes et les hommes. Les garçons et les filles. Tout le monde passe. Certains d’entre eux se mettent à côté et attendent...
Je regarde ces gens et je réfléchis. Parmi eux il y a beaucoup d’étrangers. Certainement ils sont nombreux à vivre à Varsovie. Chacun a sa raison pour laquelle il vit ici. Pour laquelle il a laissé sa patrie...
Je vois que les Varsoviens de souche et les étrangers le plus souvent vivent séparément. Comme si c’étaient deux mondes différents. Ils se regardent de loin les uns les autres. Comme s’ils vivaient sur des continents séparés.
Mais on n’a qu’un seul continent – Varsovie !
Allez les gens, on deviendra amis ! On se connaîtra ! On vivra comme une famille où chacun est égal à l’autre !
Je sais qu’au fond de leurs cœurs les habitants de Pologne, les Polonais de souche ont beaucoup d’amour et d’amitié. Quand je suis venu en Pologne l’année dernière et je me suis trouvé dans une situation difficile, les Polonais m’ont trouvé un appartement et un boulot. Et ils m’ont invité pour passer les fêtes avec eux. Que vos cœurs, mes frères polonais, s’ouvrent aussi à d’autres étrangers ! Et vous, étrangers qui venez en Pologne, aimez les Polonais de souche, faites tout pour avoir le plus de contact avec eux !

Mère Teresa de Calcutta disait que si tu évalue les hommes, tu n’as pas le temps de les aimer. Elle disait aussi que quand elle demandait à Dieu de l’amour, Dieu lui a donné des hommes à aimer. Allons, n’évaluons pas les autres, mais aimons-les ! Chers étrangers, nous sommes venus en Pologne pour aimer ses habitants.
Chers Polonais, beaucoup d’étrangers de tous les coins du monde sont venus, viennent et viendront dans votre pays pour que vous les aimiez. Mes chers amis, ouvrons nos cœurs aux autres pour les aimer !

Anatoliy Pudlo

Tłumaczenie: Ewa Słotwińska