Quand je pense à l’intégration, une question essentielle apparaît. J’assume pour un instant, que le duo «Invité » et « Hôte » sont assis et observent le grand écran sur lequel est inscrit « intégration ». Et c’est à ce moment-là qu’apparaît la question qui me tarabuste. Est-ce que vraiment l’un et l’autre comprennent de la même manière l’inscription qui figure sur l’écran ? Dans notre vallée située le long de la Vistule, est-ce que le Polonais et l’Etranger pensent pareillement quand tombe le mot « intégration » ?
L’intégration peut être ambiguë comme le mot « amour ». L’intégration est un procès qui se passe dans un organisme vivant tel que la société. La majorité essaye d’accepter sans problèmes des diversités, comme les minorités nationales, ethniques, les immigrants, etc. Le multiculturalisme décrit la situation d’un lieu précis. Le dialogue multiculturel assure une dynamique dans les relations personnelles. L’intégration, c’est essentiellement le dialogue, c’est pourquoi elle peut dénuder les contradictions. Quand une telle situation arrive, il faut attendre d’une partie ou de deux parties ou même de plusieurs, des compromis. Est-ce qu’il existe une chance de créer un partneriat dans ce dialogue entre la société accueillante et la minorité * immigrante ?
Dans ce texte, il ne s’agit pas des dispositions, ce qu’elle proposent ou à ce qu’elles obligent dans le cadre d’une politique européenne d’intégration. Les Directives organisent et prennent en considération les affaires liées aux procédures, la légalité du séjour et tout ce qui résulte de ceci. L’intégration est souvent associée avec la gestion des immigrants. Cette attitude est trop superficielle. Après avoir réglé toutes les formalités, vient le moment de discussions sur l’intégration des groupes d’étrangers. A part l’intérêt des organisations non gouvernementales et d’autres institutions, est-ce qu’un Monsieur Nowak ou une Madame Kowalska savent ce que leur pays ou ville fait pour une meilleure intégration des groupes d’immigrants ? Est-ce que la stratégie de migration est connue aux citoyens ?
L’intégration est un procès consistant de créer une totalité des parties. C’est la définition. Dommage, que seulement quelques tribues européennes s’en souviennent. Auparavant, les peuples français et allemands le long de la Vistule devaient résoudre des difficultés, peut-être d’une toute autre ampleur. Ce procès a mené à construire la nation polonaise, française et allemande. Ce dialogue n’a jamais été facile. Là, où l’acceptation au moins de deux parties est exigée, ce n’est jamais facile. Là, où une partie ou deux doivent renoncer à son identité, tout peut se compliquait. Je pense ici aux valeurs, norms, traditions ou la législation ou la langue. Le mot « valeur » acquiert une complètement autre émotionnelle signification.
A moins que….
La société accueillante doit être prête à suivre un traitement et se soigner du syndrome et du complexe de superiorité. La majorité estime souvent que le compris appliqué envers une minorité constitue une faiblesse. On ne sait pas pourquoi. La patience, est surtour la compréhension devraient caractériser la société et le hôte. Quelles sont les obligations des invités alors ? Les minorités devraient exprimer une disponibilité univoque de paraître moins agressive et prétentieuse dans leurs demandes. C’est le seul chemin qui mène au dialogue. La conversation constitue un seul comportement qui a du sens, aux fins de niveler les clichés, éliminer des préjugés eet phobies fortifiés par les traditions.
Qu’est ce qui dit ou pense la personne qui veut s’intégrer ? Chez cette personne naît un besoin d’appartenance à une nouvelle société. Par le lieu de domicile, le travail, le paiements des impôts, la langue, mais pas nécessairement via la religion. Le besoin de vivre ensembre joue un rôle important. Il ne s’agit pas de se désabiller sans réflexion quant tout le monde se promène nu. Premièrement, il faut apprendre la raison pour laquelle ils le font. Pas tout le monde a des complexes liés aux origines ou des besoins d’assimilation. L’assimilation n’a jamais été une politique saine ni raisonnable. La cultutre polonaise a survécu les temps d’accaperement des territoires de la Pologne, parce qu’elle s’opposait à l’assimilation. Dans mon Ségénal, c’était la même situation durant la colonisation française. Même un sot ne veut être le sucre lorsque c’est le hôte qui s’avère être le café ! L’intégration est une relation, une forme de participation. Nous déclarons la religiosité par des rituels ; de même nous nous intégrons par le travail et les normes culturelles d’un nouveau lieu.
Le mot tolérance a perdu sa valeur dans les relations d’intégration. Il devient de plus en plus un synonyme d’une attitude neutre envers quelqu’un ou quelque chose. Mais on ne peut parler de la tolérance quand il n’y a pas d’interaction. Tolérer c’est permettre à quelqu’un de faire quelque chose…dans notre direction! Nous oublions que l’indifférence et la tolérance ont si beaucoup en commun que la salve avec Salvador.
Les programmes européens seraient utiles afin d’éliminer les barrières empêchant l’intégration. Il y avait déjà des résultats positifs de différents projets des fonds européens pour l’intégration ou des moyens municipaux. Il faut inviter encore un autre partenaire très important, le symbole de tradition et du conservatisme dans la culture. Je pense ici à l’Eglise. Je compte beaucoup sur le Centre Multiculturel à Varsovie. J’espère qu’il nous rappellera ce que signifie l’intégration et sera un lieu très important des rencontres, de dialogue et des relations positives entres les habitants de la capitale.
Mamadou Diouf