Par le

Auteur: Gonçalo Franco
Source: www.kontynent.waw.pl
Un spectacle d’Albert Macchi et du Groupe Théâtral Italien « Esperiente » de Varsovie.

Le spectacle : « L’homme de Caravaggio » a été présenté à Varsovie pour commémorer le quatre centième anniversaire de la mort du peintre milanais. Malgré que la pièce ait été présentée en langue italienne, elle a attiré le public polaco-italien. La soirée a été honororée par la présence de personnes importantes comme Aldo Mantovani, Ambassadeur d’Italie en Pologne, sa femme, Paolo Ciccolella, directeur de l’Institut Italien à Varsovie, Alicja Wolska, actrice et d’autres représentants du monde de la culture. Le groupe « Esperiente » est né à Varsovie dans le cadre de l’Association des Italiens en Pologne. Il se compose d’ artistes venus d’Italie, de Pologne, de Russie et de Roumanie mais il est ouvert à toutes les nationalités. Voici le commentaire d’Albert Macchi, l’auteur de la pièce et le metteur en scene. »Ce spectacle a eu sa première au Théâtre Central à Rome en 1992 mais on travaillait dessus depuis des années. Je me suis inspiré de la vie du peintre pour montrer l’histoire de l’homme dans sa complexité psychique. C’est pourquoi je me suis décidé d’intituler cette pièce : « L’homme de Caravaggio » tout comme mon livre publié par la Maison d’Editions AETAS à Rome en 1995, écrite en collaboration avec la professeur Mina Gregori et muni d’une préface de Stefanie Macioca. Dans le spectacle aussi je voulais faire plus attention à l’homme qu’au peintre. A l’homme que la bêtise dégoûtait c’est pourquoi il était souvent solitaire « dans la compagnie de sa solitude uniquement ». Il était désigné par le milieu des artistes de cette époque-là comme fanfaron. Cependant, il n’était pas un homme de tempérament violent ni un « peintre maudit » . Son caractére violent était une réaction face à l’agression des autres. Il n’a pas enlevé le caractére sacré aux sujets présentés. Au contraire, il a sacralisé tout ce qui était humain. De toute façon, mon travail n’est pas celui d’un critique, d’un historien ou d’un historien de l’art mais de l’ homme de théâtre, du chercheur qui a exploité dans les cavités les plus profondes de l’âme, dans les profondeurs des sentiments qui y est arrivé grâce aux études approfondies de l’âme et de l’esprit de Caravaggio. Ce spectacle est en même temps le théâtre de la parole et de l’image, des atmosphères différentes, des références oniriques où on peut trouver l’inspiration de l’art de Pasolini, quand au deuxième plan de la scène les personnages de Shakespeare apparaissent, arrêtés dans l’espace et illuminés par les reflecteurs »

Giovanni Genco

Traduction: Anna Kula


Source: www.kontynent.waw.pl
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