Par le

Quand on pense à l’ Azerbadjian, on pense tout d’abord à la révolution d’octobre, aux puits de pétrole, à la culture orientale et au pluri-ethnisme. Cette situation est peut être « liée aux incidents qui ont eu lieu à Bakou, la capitale d’ Azerbadjian, dans les années 1917 et 1920 présentés d’une manière suggestive dans le roman de Stefan Żeromski « L'Avant-Printemps » (Przedwiosnie) (1924), l’un des chef -d’oeuvres les plus remarquables de la période d’Inter-Bellique selon l’opinion de plusieurs spécialistes » i . Même si certains ne savent pas que Żeromski n’a jamais été à Bakou, il a décrit l’histoire dans son roman grâce à ses amies qui sont revenues après la révolution d’octobre en Pologne. Cependant il y a plusieurs traces polonaises en Azerbadjian et beaucoup de faits historiques à propos des relations Polaco-Azerbadjianaises. Essayons d’en rappeler quelques-unes.
Dans la première moitié du XIX èmesiècle, la ville de St Petersburg était connue comme le centre de la culture et de la littérature russes. Il y existait des salons, des clubs et des cercles littéraires qui attiraient des écrivains orientaux mais égalements européens. En 1824, Adam Mickiewicz, pendant sa visite à Saint Petersburg, a noué une amitié avec le savant azerbadjianais Alimardan-bek Topczibaszew (ii). Guidé par Topczibaszew, Mickiewicz a commencé l’apprentissage de la langue perse. En 1826, pendant son voyage en Russie du Sud, en Crimée, « Les Sonnets de Crimée » sont nés. Le poète y a montré l’atmosphère et l’imagination orientales, le culte de la grandeur et il y a utilisé des mots en langue persane-azéri (...) Dans l’histoire des relations culurelles polaco-azerbadjianaises de la deuxième moitié des années 30 du XIX ème siècle, Aleksander Chodźko occupe une place prepondérante. Sous l’influence d’A. Topczibaszew il s’est intéressé à la culture azerbadjianaise. Aleksander Chodźko a appris une langue azéri. En 1889, il a traduit en langue polonaise les oeuvres du poète I. Nasimi (iii) vivant au XVI siècleiii. Dans ses ouvrages il faut tout d’abord énumérer son oeuvre sur l’épopée Azerbidjianaise « Korogl ». C’était un premier livre qui a introduit à la littérature scientifique de l’Europe Occidentale le problème du folklore azerbadjianaisiv (iv).

« Dans l’histoire de la littérature polonaise en Azerbadjian le poète Tadeusz Łada-Zabłocki (1813-1847) occupe une place importante occupe ami du savant azerbidjianais A Bakichanowem (v), qui a traduit des fragments de l’oeuvre du poète intitulé « Rajski ogród różany (vi).

Hijran Aliyeva


Traduction: Anna Kula

(i) K. Haciyev, Stefan Żeromski de l’Azerbadjian
domkaukaski.org/index.php?option=com_content&task=view&id=92%E2%9F%A8=pl

(ii) Alimardan bek Topczybaszew (1862-1934), juriste, journaliste, activiste et politicien azerbadjianais. En 1888 il a terminé le faculté de droit à St Petersburg.

(iii) Seid Imadeddin (około 1370 – 1417), poète azerbadjianias et turc célèbre qui a fait ses ouvrages en langue azérie, perse et arabe.

(iv) domkaukaski.org/index.php?option=com_content&task=view&id=95%E2%9F%A8=pl

(v) Abbas Kuli Aga Bakichanow (1794 -1847), officier dans l’armée, poète talentueux, auteur de plusieurs oeuvres et savant.

(vi) см.



Source: www.kontynent.waw.pl
Ta strona korzysta z ciasteczek aby świadczyć usługi na najwyższym poziomie. Dalsze korzystanie ze strony oznacza, że zgadzasz się na ich użycie.