Par le

Auteur: Gonçalo Franco
Source: www.kontynent.waw.pl
Est-ce que les Péruviens sont les mêmes aux yeux des Polonais?

Peut être la situation présentée ci-dessous est plus fréquente que dans d’autres pays Européens, mais tout le monde sera d’accord qu’elle a lieu aussi à Varsovie. -Mike B. - Tous le Péruviens jouent de la musique populaire près de la station de métro ! -Mario V.- Mmmm..... Je ne crois pas. Je suis Péruvien et d’après ce que je sais (sans utiliser des analyses statistiques très compliquées, guidé par la pensée logique) ma mère, mon père, mes frères et soeurs, mes grands-parents, mes tantes, mes copains et probablement la majorité des Péruviens que je connais et que je ne connast pas ( il y en a des milliers) n’ont jamais joué de la musique populaire près de la station de métro... Je voudrais demander seulement, qu’est ce que tu-sais sur le Pérou ? -Mike B.-C’est simple. Vous êtes connus au Mach Picchu, des Incas et vous jouez de la musique populaire de la flûte de Pan. -Mario V.- Très intéressant... Voila.....

Vivre comme des Péruviens-c’est un bon début

Remplaçons, pour commencer, la question citée ci-dessus « Est-ce que les Péruviens sont les mêmes aux yeux des Polonais? » par la question plus générale : « Est-ce que tous les Péruviens sont identiques ? ». En juin 2010 le portail Kontynent Warszawa a publié le mensuel intitulé « Varsovie Péruvienne »qui promouvoit différentes nations de Varsovie.
La première partie de la version anglaise de cet article a été publiée sur le site Internet. Dans l’article on a pu trouver la question suivante : »Quelle est ta première association au mot Pérou ? ». En posant cette question nous n’attendions aucune réponse. En plus, six mois plus tard on a publié un article suivant où on a évoqué le même problème (sous forme de dialogue), qui en montrant les opinions stéreotypées sur le Pérou se réfère au Machu Picchu, aux Incas, aux lamas, à la musique populaire andine et à la flûte de Pan.

Malgré tout, interroger tout le temps les gens et les engager à la discussion et à la réflexion active pour partager la vérité sur le Pérou (l’activité qui ne semble pas dangeureuse mais qui ne donnera aucuns résultats) a apporté les premiers résultats. Tout d’abord, les personnes habitant à Varsovie ont commencé à élargir leur savoir sur le Pérou par le contact direct avec les Péruviens. Après, les petit groupes de Péruviens ont commencé à naître pour faire découvrir leur pays, pour entrprendre des démarches ayant pour le but d’intéresser les gens à la problématique de ce pays et finalement pour partger leurs richesses avec un plus grand nombre de gens. Ainsi pendant six derniers mois plusieurs amitiés sont nées parmi les personnes découvrant le Pérou et on a créé beaucoup d’associations comme par exemple Fuerza Pérou. Grâce au soutien de certaines personnes on a réussi à réaliser des projets et des initiatives tels que : Projet Pérou 2010, Pérou Corzón, Pérou al Paso et Marinera Party. En nouant des nouvelles amitiés les Péruviens ont découvert à nouveau leurs valeurs et ils ont commencé à nouveau aimer leur pays dans la vie quotidienne par la musique, l’art et les fêtes. Dans un moment, grâce à ce projet (ce qui est pour moi un phénomène important), beaucoup de Polonais qui n’ont jamais été au Pérou se sont engagés a présenter un veritable visage de ce pays soit par leurs capacités, leur imagination soit par le travail très bien fait. Certaines personnes font des travaux liés à l’organisation comme la gestion et le marketing des fêtes. Les autres créent les logos, prennent des photos extraordinaires, parlent de leurs impressions, donnent leurs opinions. Tout cela pour créer une nouvelle image du Pérou. En tant que Péruviens je voudrais remercier à toutes les personnes du fond de mon coeur. Je voudrais aussi les encourager dans leurs prochains travaux non seulement pour le Pérou mais aussi pour la Pologne et d’autres coins du monde entier.
En terminant l’analyse de ce long processus d’échange de l’image (parfois mensonger) du Pérou on peut en tirer la conclusion suivante : le succès ne dépend pas de nos ressources mais de notre mode de vie. En vivant comme les Péruviens, nous intégrant certaines valeurs. Nous travaillons non seulement pour le Pérou, mais nous approfondissons une compréhension entre nos cultures, nous célébrons la diversité dans chaque aspect de la vie quotidienne et nous approfondissons la tolérance, l’optimisme et l’espoir. Chacun peut vivre comme les Péruviens....

Luis Escobedo

Traduction: Anna Kula


Source: www.kontynent.waw.pl
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